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Saint-Pierre : une nouvelle église pour une ville nouvelle

Maisons neuves, rues vides bordées d’espaces verts, Saint-Pierre-du-Perray dans l’Essonne, avait jusqu’alors tout d’une petite ville de banlieue résidentielle. Tout, sauf une église. Ce sera bientôt chose faite, le chantier de la nouvelle église avançant à grands pas.

Architecte Marc Depeyre
Coût total 3,3 millions €
Notre contribution 500 000 €
Fin du chantier 14/02/2016

Présentation

Le projet de l’église Saint-Pierre dans la ville

Le projet de l’église Saint-Pierre dans la ville

« Le projet de l’église de Saint-Pierre-du-Perray ne s’inscrit pas seulement dans la ville, mais également dans sa zone d’influence. » Jean-Michel Destrez, secrétaire général du diocèse d’Evry

A proximité de l’Hôtel-de-Ville inauguré au mois de juin dernier 2013, les murs de l’édifice religieux sont sortis de terre et la charpente est déjà installée. Les ouvriers s’affairent, les bétonnières tournent et la grue sera bientôt démontée. Les travaux de gros œuvre touchent à leur fin.
« Nous construisons une église ici pour deux raisons, détaille Patrick Paronneau, chargé de mission immobilière au diocèse d’Evry, costume cravate et casque de chantier sur la tête. Tout d’abord parce qu’il n’y avait pas d’église. Les paroissiens allaient sur Saint-Germain-lès-Corbeil pour assister à la messe ». Soit environ sept kilomètres à vol d’oiseau, et cela depuis l’incendie de l’église Saint-Pierre en … 1819 ! La deuxième raison invoquée est le développement rapide de cette ville nouvelle de près de 10 000 habitants, dont la population devrait doubler dans les prochaines années. « Pour les paroissiens, avoir un lieu de prière et de rassemblement était devenu une nécessité », souligne Patrick Paronneau.

Un projet d’église qui s’inscrit dans la zone d’influence de la ville

D’après Jean-Michel Destrez, secrétaire général du diocèse d’Evry, l’endroit, en bordure du département de la Seine-et-Marne est stratégique. « L’église est toute proche du Carré Sénart, une zone commerciale, une zone industrielle, mais aussi d’écoles. Là-bas va s’installer prochainement l’institut catholique des arts et métiers (l’ICAM) et un collège privé. Le projet de l’église de Saint-Pierre-du-Perray ne s’inscrit pas seulement dans la ville, mais également dans sa zone d’influence. »
Sur la construction en elle-même, Marc Depeyre, l’architecte, a choisi une église dont la base est carrée, « afin de permettre une réunion et un regroupement des fidèles autour du cœur, plutôt que d’avoir une église très longue et une cœur éloigné ». Les trois toits et leurs pointes qui seront bientôt recouverts de zinc, symbolisent la trinité tandis que les douze baies verticales sur la façade principale et une autre façade, rappellent les apôtres.

l’église Saint-Pierre dans la nature

l’église Saint-Pierre en pleine nature

D’une capacité de 349 personnes
L’église, d’une capacité de 200 personnes en configuration normale, pourra en accueillir 300 pour les grandes cérémonies en repliant deux cloisons mobiles, ouvrant ainsi sur le centre pastoral jouxtant l’édifice. Au-dessus, une tribune pourra recevoir 49 personnes supplémentaires, avec vue sur le chœur. La plus grande des trois pointes du toit est un clocher. « Il va y avoir trois petites cloches et un accès grâce à une échelle à crinoline », assure Patrick Paronneau.
Au rez-de-chaussée, l’entrée principale dessert l’église mais aussi l’ensemble du centre pastoral, qui comprendra notamment un accueil, un bureau secrétariat, le bureau du prêtre et la salle modulable avec ses deux panneaux mobiles. Le coût total de la réalisation, comprenant le terrain, le gros œuvre, l’électricité et l’aménagement intérieur, est de l’ordre de 3 millions euros, dont 500 000 euros de participation des Chantiers du Cardinal. Pour le reste – mobilier et cloches – le chiffrage est en cours. L’église ouvrira ses portes aux paroissiens au début de l’année 2016.

Une église essentielle pour les jeunes

Les jeunes auront ainsi une meilleure visibilité dans la vie de la paroisse, estiment plusieurs paroissiens, comme Nelly Fairfort, référente du groupe de jeunes post-bac. « Un chrétien isolé est un chrétien en danger », souligne-t-elle puisqu’au contraire, le fait de pouvoir vivre sa foi en paroisse est un signe de fraternité. Des liens entre nouveaux paroissiens seront créés rapidement dans cette ville jeune et dynamique.

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