Une cathédrale pour un diocèse
Lorsqu’il arrive dans son diocèse en 1978, monseigneur Guy Herbulot, évêque d’Évry, souhaite le doter d’une nouvelle cathédrale. Jusque là, ce diocèse jeune (il est créé en 1966 comme ceux de Nanterre, Saint-Denis et Créteil) disposait de la cathédrale Saint-Spire à Corbeil-Essonnes. Mais la ville d’Évry est devenue la préfecture. C’est la ville nouvelle qui se développe et l’évêque aimerait qu’une nouvelle cathédrale y soit bâtie, là où se trouve déjà la maison diocésaine. Les premières esquisses sont lancées, le projet prend forme dès 1988. En 1990, une maquette est présentée au pape Jean-Paul II à Rome.

Vue de la cathédrale de la Résurrection d’Évry (Crédit Konräd Hadener/CC)
La cathédrale sera construite au centre-ville, près de l’hôtel-de-ville, de la gare, d’un centre commercial et de l’université. Car pour monseigneur Herbulot, il n’est pas question que les catholiques ne se montrent pas. La « théorie de l’enfouissement », qui a longtemps dicté les constructions d’édifices religieux, a fait long feu. Sa cathédrale doit se voir, l’Église est présente et visible. Les Chantiers du Cardinal sont sollicités par le diocèse pour financer une partie de la construction de l’édifice.