Présentation

Un aménagement digne d’une cathédrale

« La Beauté est l’expression privilégiée du divin au même titre que la Vérité et la Bonté » Abbé Suger. Pour le 50^e anniversaire du diocèse de Saint-Denis, M^gr Pascal Delannoy a souhaité revoir l’aménagement liturgique de la basilique Saint-Denis érigée en cathédrale en octobre 1966. La création d’un autel et d’un ambon a été confiée au sculpteur Vladimir Zbynovsky. En juin 2014, son projet « Pierre et verre » a été choisi sur concours.

Projet d’aménagement du chœur de la basilique cathédrale de Saint-Denis.

Rechristianiser la crypte

Depuis 15 siècles, la basilique Saint-Denis s’élève dans le ciel de la ville du même nom. Depuis 50 ans, cette église, qui abrite les tombeaux de rois de France, est la cathédrale du diocèse de Saint-Denis-en-France. Jacques Moulin, architecte en chef des monuments historiques explique le projet de transformation du chœur de l’édifice et la rechristianisation de sa crypte.

L’installation précédente, qui était composée d’un podium en aggloméré et d’un autel simple en contre-plaqué, initialement provisoire, s’avérait indigne de cette basilique royale, de plus siège de l’évêque. L’aménagement était très peu pratique, voire dangereux durant les grandes célébrations.
En 2012, l’État a engagé de grands travaux de restauration sur la façade, dans le chœur et dans la crypte. À l’automne 2015, s’est achevée la restauration du chœur réalisée par la DRAC.

Redonner à la basilique-cathédrale toute sa grandeur

Une maquette en vraie grandeur a évolué avec le temps mais a fini par aboutir à un consensus : les autels, les podiums, les emmarchements ont fait l’objet d’une concertation de tous les acteurs du projet. « Nous avons eu la chance d’en bénéficier ici », précise Jacques Moulin, architecte en chef des monuments historiques. Les savoir-faire de tous les maîtres verriers du monde ont été mobilisés pour réaliser l’ambon, qui est une « performance technique et verrière ».

Les échafaudages retirés, la basilique-cathédrale de Saint-Denis retrouve sa belle façade gothique. Si les murs et la toiture sont à la charge de l’État, à l’intérieur, l’espace liturgique est réaménagé par l’évêché, grâce aux dons des fidèles, dont ceux des Chantiers du Cardinal. Françoise Vieville, responsable de la Commission diocésaine d’art sacré (CDAS) nous en dit plus.