De nombreux presbytères ont besoin de travaux de rénovation,
dans tous les diocèses en Ile-de-France.
Celui de Saint-Spire à Corbeil-Essonnes nécessite des travaux importants.
De nombreux presbytères ont besoin de travaux de rénovation,
dans tous les diocèses en Ile-de-France.
Celui de Saint-Spire à Corbeil-Essonnes nécessite des travaux importants.
Situé en plein cœur de Corbeil-Essonnes, à proximité immédiate de l’église Saint-Spire, le presbytère occupe une place emblématique dans le paysage religieux et urbain de la ville. Ancienne collégiale accueillant jusqu’à douze chanoines et une école de chant, le bâtiment témoigne d’une histoire ecclésiale riche. À la Révolution, les maisons autour de l’église qui forment et qu’on appelle ”le cloître” sont vendues comme biens nationaux.
Avant d’être racheté par la mairie en 1908, pour en faire un presbytère destiné à loger les prêtres, le bâtiment devient un temps une pension privée pour garçons.
Conçu pour accueillir plusieurs vicaires dans des pièces très modestes, avec un curé au premier étage et un appartement complet au second, l’ensemble n’a que peu évolué en termes d’aménagement intérieur. Aujourd’hui, dans un contexte de réorganisation du patrimoine diocésain, le bâtiment est appelé à jouer un rôle accru dans l’accueil des prêtres en mission, notamment de passage, ainsi qu’à proposer des logements indépendants et fonctionnels.
Le projet vise à répondre aux besoins de logements en valorisant intelligemment l’existant, notamment en rendant habitable le grenier, aujourd’hui inutilisé, sans perte thermique. Il s’agit de rentabiliser chaque mètre carré pour mieux répondre aux enjeux
pastoraux et d’accueil.
Construit, aux alentours de 1820, en maçonnerie traditionnelle (moellons, béton, remplissage meulière) avec des planchers en bois et une charpente en bon état, le presbytère présente toutefois des signes alarmants de déstabilisation structurelle.
Le presbytère Saint-Spire de Corbeil-Essonnes, inscrit dans le patrimoine historique du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes, a nécessité aujourd’hui une intervention urgente.
Les diagnostics ont révélé un affaissement progressif du côté Ouest du bâtiment, en bordure immédiate de la rivière Essonne. Ce mouvement est confirmé par l’inclinaison des appuis de fenêtres et l’apparition de fissures verticales. Une étude géotechnique approfondie a mis en évidence l’absence de fondations sous le bâtiment ainsi que la faible résistance des sols jusqu’à une profondeur de 6,5 mètres. Les désordres constatés ont été qualifiés d’évolutifs et ont nécessité une intervention rapide pour garantir la pérennité de l’édifice.
Pour stabiliser la structure, il a été réalisé une reprise en sous-œuvre par micropieux ancrés dans les couches profondes et résistantes du sol, situées à 13,5 mètres. Ces travaux impliquent des interventions complexes et destructives :
Ces opérations lourdes, réalisées ces derniers mois, ont été indispensables pour enrayer l’affaissement en cours et sécuriser durablement l’ensemble du bâtiment.
Au-delà des questions de stabilité, le presbytère, vétuste, appelle également une rénovation intérieure complète, notamment dans les étages, afin de permettre une restructuration du patrimoine diocésain et de répondre aux besoins futurs en logements.
La partie du R+1 actuellement inoccupée ainsi que le R+2 dans sa totalité sont réaménagés. Les intérieurs seront totalement curés et complètement réhabilités pour accueillir les prêtres dans un confort de vie quotidienne.
Parallèlement au renforcement structurel, le projet prévoit la réhabilitation complète des niveaux supérieurs, actuellement inoccupés :
Les travaux incluent :
Ces aménagements permettront d’intégrer pleinement le presbytère dans la stratégie diocésaine de développement des logements, en lien avec le schéma directeur « Logements » porté par le diocèse.
Le budget prévisionnel du chantier s’élève à 533 000 € TTC, incluant :
Le financement est assuré conjointement par le diocèse et les Chantiers du Cardinal, réparti notamment entre l’enveloppe « Grands Chantiers » et le fonds « Solidarité ».
Le planning prévisionnel prévoit :
– Début des travaux : 2e trimestre 2025.
– Fin des travaux : 4e trimestre 2025.
Ce projet répond à une double nécessité : assurer la stabilité du presbytère Saint-Spire, en danger structurel avéré, et réhabiliter des logements aujourd’hui vacants pour les mettre au service de la mission pastorale et des besoins du diocèse.