Dans le diocèse de Créteil, comme tous ceux d’Ile de France, de nombreux presbytères ont besoin de travaux de rénovation. C’est le cas de celui de la paroisse Saint-Gervais, à Bry-sur-Marne.

L’église Saint-Gervais-Saint-Protais de Bry
Dans le diocèse de Créteil, comme tous ceux d’Ile de France, de nombreux presbytères ont besoin de travaux de rénovation. C’est le cas de celui de la paroisse Saint-Gervais, à Bry-sur-Marne.
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais de Bry
On ne pense pas toujours au cadre de vie des prêtres lorsqu’on parle de patrimoine religieux. Pourtant, le sujet n’est pas mineur : de nombreux presbytères sont en mauvais état et la question n’est pas que patrimoniale, elle est aussi sociale et humaine. Les églises se voient ; les fidèles ou les visiteurs peuvent constater les dégradations et imaginer les coûts des restaurations nécessaires et leur impact sur la vie paroissiale. Il n’en est pas de même pour tous les presbytères. En Île-de-France, il s’agit fréquemment de bâtisses discrètes, accolées aux églises mais parfois, un peu éloignées. En tout cas, ils sont assez peu visibles ou identifiés comme tels.
À Bry-sur-Marne, le presbytère de la paroisse Saint-Gervais est constitué d’un de ces pavillons de banlieue. Il comporte un sous-sol utilisé pour la préparation des obsèques et qui intègre une chaufferie au gaz. Le rez-de-chaussée comprend un bureau, une salle à manger, une cuisine et des toilettes. Le premier étage est occupé par deux chambres équipées de salles de bain et de sanitaires. Enfin le second étage accueille une simple chambre, une salle d’eau et une kitchenette.
Le nouveau curé nommé à partir de septembre 2024, le Père Antonio De Andrade Pontes, a subi un choc quand il a découvert ces espaces. Il fallait tout reprendre et envisager d’importants travaux : traces d’humidité partout, peintures décollées ou écaillées, réseaux électriques hors normes, isolations défectueuses, etc.
Des travaux bien nécessaires au presbytère de Bry-sur-Marne
Les premières estimations faisaient cependant état d’un budget nécessaire de 120 000€. Le diocèse n’ayant pas les moyens de faire face à une telle dépense, il a été décidé de se concentrer tout d’abord sur la sécurisation électrique, de faire appel aux Chantiers du Cardinal pour financer les premières interventions urgentes, puis d’avancer progressivement.
Si l’électricité du second étage pouvait être acceptable, il n’en était en effet pas de même des autres niveaux, sans prises de terre et avec des tableaux électriques hors d’âge. Il fallait avant tout assurer la sécurité des occupants et mettre aux normes leurs réseaux. Mais le programme ne saurait s’arrêter là. Il faut aller plus loin, retirer les papiers peints et refaire les peintures, la question du relogement du curé pendant les travaux se posant.
En tous cas, l’intervention des Chantiers devrait permettre de poursuivre la rénovation. Le curé les en remercie et, à travers eux, les donateurs.