La problématique des infiltrations des eaux pluviales en raison de l’état des toitures n’affecte pas que les églises. En effet, de nombreux presbytères d’Île-de-France sont concernés. C’est le cas du presbytère de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, qui date de 1920.

Le presbytère de Notre Dame de l’Assomption, à Valenton : un charmant pavillon, mais à la toiture dégradée
Le pavillon comporte, au rez-de-chaussée, une salle à manger, une cuisine, un bureau d’accueil et un espace d’écoute et, à l’étage, quatre chambres, assez petites. Sa toiture avait été réparée ponctuellement à plusieurs reprises mais le curé a dû signaler au diocèse la reprise d’infiltrations dans une des chambres.

Une toiture en fin de vie, recouverte de mousses et de lichens, et réparée déjà à plusieurs reprises

Des infiltrations d’eau pluviale commençant à affecter les plafonds des chambres
L’équipe dépêchée sur place pour un diagnostic a constaté qu’effectivement, les rustines ne suffisaient plus et qu’il fallait envisager sans délai une rénovation complète de la toiture, avant que la charpente ne soit fortement atteinte : depuis les combles, on voyait déjà le ciel au travers de la couverture ; il pleuvait à l’intérieur.

La charpente menacée du presbytère de Valenton
Pour éviter des dégâts plus importants à l’intérieur, il a été décidé de rénover la couverture de tuiles au plus vite, même en site occupé. Tout en profitant de l’accessibilité aux combles perdus pour installer une isolation thermique, et changer les chéneaux ainsi que les descentes en zinc. C’était la priorité, le reste pouvant attendre.
Après trois mois de travaux, l’entreprise sollicitée a achevé son intervention, sans déconvenues ni surprises particulières.

Des travaux rondement menés sur la toiture du presbytère
L’entreprise a été payée dans la foulée mais le diocèse de Créteil a fait appel aux Chantiers du Cardinal pour faire face a posteriori à la dépense, d’autant que les salles paroissiales, plus loin, réclament aussi de très sérieuses interventions.
Les Chantiers ont accédé à sa demande lors du Conseil d’Administration de janvier 2025. En effet, il n’y a pas que les églises à protéger, il faut aussi penser à la préservation de l’ensemble du patrimoine de l’Église, donc aux presbytères, et au confort des prêtres. Cela fait partie de la mission de l’œuvre fondée par le Cardinal Verdier.

Une toiture neuve pour une nouvelle vie