![Saint Stanislas des Blagis - vue du haut de la tribune](https://www.chantiersducardinal.fr/wp-content/uploads/2017/08/ststanblagis_choeur_lux_pere_potrain_vue-tribune.jpg)
Le père Protain a invité les paroissiens à venir découvrir le bel éclairage. Ici, vue du haut de la tribune.
Le 20 décembre 2024, devant des paroissiens réunis pour un moment de prière et d’action de grâce, le père Michel Protain a inauguré cette installation innovante.
En bluetooth depuis son téléphone portable, le curé de Saint Stanislas-des-Blagis peut régler lui-même le tout nouvel éclairage intérieur de son église, il est ému par le résultat. Ce projet, longuement réfléchi, soutenu financièrement par les Chantiers du Cardinal et par plusieurs paroisses du diocèse de Nanterre, avait pour but la réfection totale des lumières dont le système était devenu complètement obsolète, peu efficace et coûteux.
![Le système d'éclairage, commandé en bluetooth](https://www.chantiersducardinal.fr/wp-content/uploads/2017/08/2024-12-26_ststanblagis_bluetooth_lux.jpg)
Commandé simplement en bluetooth, le système d’éclairage s’adaptera à tous types de moments et de célébrations.
Eclairer, un art et une technologie
![](https://www.chantiersducardinal.fr/wp-content/uploads/2017/08/ststanblagis_choeur_vitraux_lux_vue-tribune.jpg)
Grâce à la science de l’éclairagiste Quentin Paul, de la société Gersaint, et au savoir-faire des électriciens (Enzo Perrot Sollier, Julian Lambert, Said Tikherbatine et Olivier Gillet) pour cette opération lumineuse, la voûte apparaît enfin dans toute sa splendeur. Les arcs en berceau brisé conçus en panneaux de ciment moulé de cette église construite en 1936 à Fontenay-aux-Roses, aux confins de Bagneux, Sceaux et Bourg-la-Reine sont mis en valeur via des projecteurs à faisceau, réglés à 10 % d’angle, avec un filtre qui projette la lumière de façon verticale, et d’autres à angle très large, à 64°, pour l’éclairage de la nef.
La bonne lumière au bon moment
![](https://www.chantiersducardinal.fr/wp-content/uploads/2017/08/ststanblagis_nef_vitraux_lux_vue-autel_.jpg)
Vue depuis l’autel, où l’on voit les différentes zones de lumière et d’ombre, soulignant les lignes des voûtes, et invitant à la prière.
Pour avoir une utilisation simplifiée, l’éclairagiste Quentin Paul et le père Michel Protain ont défini des profils type selon les occasions liturgiques. Une lumière tamisée conviendra aux temps d’adoration : elle a été réduite à la magnifique croix du chœur entièrement restauré en 2008, dont l’ombre (qui évoque la présence du Saint-Esprit) a été astucieusement conservée grâce à des réglettes à lumière rasante, afin de donner l’impression que la croix est éclairée par l’arrière. L’éclairage du seul ambon sera tout indiqué pour la Vigile pascale, etc. Les scénarios qui serviront le plus seront, bien sûr, ceux de la messe du dimanche matin et celle du soir ainsi que l’éclairage naturel durant la journée, venant en appui des nombreux vitraux. Mais, à tout moment, chaque projecteur peut être réglé individuellement.
Un résultat impressionnant et économique
L’éclairagiste a fait le choix d’une lumière homogène, réglée à 3000 kelvin, avec du matériel français, à part les LED. Au total, ce chantier aura duré six mois, dont un mois d’études et une semaine de réalisation pour obtenir un résultat aussi impressionnant qu’à… Notre-Dame de Paris, séparée géographiquement par une dizaine de stations de RER B. La facture énergétique sera divisée par quatre, sans pour autant réduire le rayonnement de cette dynamique communauté catholique au cœur des Blagis.