Un chantier toujours en cours !
La partie Secrétariat et salles paroissiales a moins avancé que le reste ; l’achèvement du presbytère qui doit accueillir deux prêtres ainsi que les espaces communs au premier étage, deux autres prêtres au deuxième et des séminaristes aux troisième et quatrième étages, va encore attendre un peu. L’objectif est surtout de terminer l’église pour permettre aux paroissiens d’obtenir enfin le lieu de culte qu’ils attendent depuis plus de dix ans. Le clocher n’est pas encore couvert mais les cloches, au nombre de trois et qui proviennent d’une ancienne église de Chelles, y ont été installées sur des supports en chêne avant l’achèvement de la toiture et la pose des abat-sons. C’est la première fois qu’elles sonnent et le moment ne manque pas d’être impressionnant. La vocation du bâtiment est ainsi clairement affirmée.

Les cloches sont déjà installées dans la nouvelle église
Mgr Nahmias, impressionné par le résultat des travaux, profite de l’instant convivial pour remercier les donateurs et féliciter les personnes en charge du chantier. Il s’agit à ses yeux d’un « travail efficace et fidèle ». Sans doute reste-t-il à rassembler les fonds nécessaires aux aménagements intérieurs et décoratifs mais c’est sur de bons rails.

De gauche à droite : Mgr de Lisle et Mgr Nahmias, évêque de Meaux
Le père Louvet de son côté ne doute pas de la suite. « L’année 2025 est celle de l’espoir » s’est-il plu à rappeler, le thème retenu pour le Jubilé proclamé par le pape François pour cette année mettant effectivement l’accent sur l’espoir comme moteur de la foi. L’impatience est là ajoute-t-il, les jeunes affluent et « le nombre de catéchumènes est passé de dix à cinquante ». Il leur faut maintenant une église pour prier et des salles pour se réunir.
Mgr Leschallier de Lisle souligne pour sa part, avant d’inviter les personnes présentes à un petit instant de prière, que l’opération dépasse le cadre de Chelles : « on construit une église en plein centre-ville » ; c’est encore possible et cela intéresse tous les Français : « c’est un signe dans la société de la présence divine ».
Le père Guillaume Lavrard-Meyer, vicaire, est aussi plein d’espoir. Il confie avoir hâte de quitter son HLM vétuste et de s’installer dans le presbytère pour « animer plus facilement les offices et la pastorale des jeunes ».
Les compagnons présents parmi lesquels on repère des Turcs, des Bulgares et des Haïtiens apprécient les mots de remerciements et, manifestement, ne sont pas peu fiers de leur réalisation. Ils en sentent bien le caractère exceptionnel.
Mais il leur reste du travail. Après le gros œuvre, il faudra achever la toiture, l’isoler en sous-face, doubler les murs, finaliser le sol, étaler les enduits, traiter les bétons qui resteront apparents, etc. Un immense échafaudage va donc prendre place dans la nef. Ce n’est pas fini !
Stéphane Guy