La première phase, la gravure du mobilier entièrement réalisée à la main dans un calcaire dur de Charente, lui a demandé plus de six mois d’un travail très minutieux pour lequel il a sollicité l’aide de deux autres sculpteurs. Finalement très sobre, d’une blancheur douce, ce mobilier a été conçu avec la perspective de la peinture murale qui, par le contraste de la couleur, doit lui donner une grande visibilité.
La deuxième était la commande de la croix suspendue et de la porte du tabernacle, qui fonctionnent ensemble.

Le tabernacle de la nouvelle église Saint-Joseph-le-Bienveillant (©Diocèse de Versailles)
L’artiste a utilisé sa technique de peinture de prédilection qui mixte des glacis à l’huile sur bois et de la feuille d’or. Cela apporte une grande intensité des couleurs, des effets de transparence, de profondeur, mais surtout un aspect plus précieux qui distingue ces deux éléments du reste du décor. La croix répond bien sûr au programme iconographique de l’abside.
Le créateur apprécie de travailler dans un seul espace, le chœur, pour « développer l’ensemble le plus cohérent possible entre mon travail et l’existant», déclare-t-il.




