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Bruno de Maistre dans l’émission Rencontre, il répond à Camille Meyer

Évangéliser par le bois et les pierres

Fondateur des Ateliers d’Arimathie  et BDM Ateliers à Rambouillet, Bruno de Maistre a eu une première carrière comme publicitaire. Après une reconversion professionnelle, il choisit une toute autre voie. « J’ai compris que j’ai besoin du travail de mes mains, de la connexion avec la matière. » Il entre à l’École Boulle et devient ébéniste d’art. « J’ai pu me délier les mains, déployer mes ailes et me reconnecter complètement à moi-même. » Une licence en art sacré obtenue à la Catho de Paris quelques années auparavant, complète cette formation.

Bruno de Maistre garde comme fil conducteur sa créativité, déjà très présente dans son métier précédent. « J’aide le client à exprimer son besoin et construire avec lui une réponse qui lui correspond. » Mais cette fois, l’artiste-artisan propose du mobilier sur mesure, réalisé dans son atelier de Rambouillet avec son équipe. « Le bois est la plus noble des matières, précise Bruno de Maistre. Je me suis dit que si je savais la travailler, je saurais travailler toutes les autres.»

Prix Pèlerin en 2016

Bruno de Maistre est lauréat du Prix Pèlerin-Chantiers du Cardinal en 2016,  Il avait conçu pour le centre paroissial Jean-Paul-II à Colombes (92) un autel, un ambon, une croix de chœur et un tabernacle. Inspiré par une parole du pape polonais « Si vous devenez ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde ».  « Ce prix des Chantiers du Cardinal a été un tremplin, il m’a donné une vraie visibilité. J’ai depuis la chance de travailler pour de nombreuses églises. » L’artiste est de plus en plus sollicité par des paroisses. En 2020, il a conçu pour la chapelle Sainte-Clothilde, un bel ensemble de bois aux essences différentes, dans l’église Sainte-Jeanne-d’Arc.

[VOIR] Bénédiction de la chapelle Sainte-Clothilde

« Pendant que les mains travaillent, l’intellect est libéré. Il m’arrive fréquemment de prier pour les personnes qui utiliseront le mobilier liturgique ou qui le verront. Ma foi colore mon œuvre. » Avec l’espoir de toucher des personnes plus éloignées de l’Église mais sensibles à la beauté. « C’est de l’évangélisation par le bois et les pierres.»

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