Au centre-ville de Meaux, la création de la maison paroissiale Saint-Nicolas va permettre aux fidèles de se réunir dans un lieu dédié, proche de l’église Saint-Nicolas. Ce nouveau centre s’adresse aux catholiques du secteur « Meaux centre », jusqu’à maintenant les réunions se tiennent dans une petite salle du presbytère ou chez des particuliers. La contribution des Chantiers du Cardinal est de 140 000 euros.
En 2019, la paroisse a lancé un autre chantier, dans un quartier de Meaux, pour rénover le toit-terrasse de l’église Saint-Jean-Bosco. En 2020/2021, les Chantiers du Cardinal sont à nouveau sollicités pour financer la rénovation du presbytère de Lagny.
Pallier un manque de présence de l'Église
Riche de 73 766 habitants, la ville de Meaux (Seine-et-Marne) est la plus peuplée du département. Elle fait l’objet depuis le début des années 2010 d’une vaste politique de rénovation urbaine. L’Église tient à participer au renouvellement de la cité et cherche à s’implanter en centre-ville dans un quartier dépourvu de lieu d’évangélisation.
Une partie de l’immeuble (le rez-de-chaussée) sera réhabilitée et dédiée à la maison paroissiale. Les étages seront utilisés pour des logements.
Après le regroupement des paroisses en une paroisse unique il y a 4 ans,Sainte-Céline-Saint-Faron, les catholiques de la ville apprennent à travailler ensemble. Ils ont l’occasion de se rencontrer mais le centre-ville ne dispose pas de lieu de réunion. « Même pour recevoir une seule personne, nous allons au presbytère, or c’est là que vivent les prêtres. » explique Sylvie Arents coordinatrice de l’EAP. La maison paroissiale, toute proche de la cathédrale de Meaux et du presbytère, est l’un de ces outils utiles pour le développement de la paroisse.
Ce nouvel espace permettra à la communauté de croyants de développer de nouvelles actions. « Nous accueillons tous les samedis des personnes de la rue, explique le père Thierry Leroy, curé de la paroisse. Cet accueil pourra désormais avoir lieu dans la maison paroissiale. »
L’ancien presbytère appartient au diocèse, qui met le rez-de-chaussée et le terrain (derrière le mur) à disposition de la paroisse
Une maison pour les paroissiens
Le diocèse a acquis auprès de la municipalité le bâtiment de l’ancien presbytère Saint-Nicolas qui jouxte l’église. Si les étages seront dédiés à des logements, le rez-de-chaussée et une partie du jardin sont mis à la disposition de la paroisse pour la création du centre.
Les deux petites salles (37 m2) du rez-de-chaussée seront rénovées, une ouverture est prévue du côté du jardin. C’est là que sera bâtie une grande salle. « Elleaura des cloisons amovibles, détaille Jean-Marc Heurtaut responsable de l’immobilier pour la paroisse. C’est un gros chantier ! » Les nouveaux locaux disposeront de bureaux, d’un hall et de sanitaires. Ainsi les visiteurs trouveront à la fois des lieux ouverts tout en préservant la confidentialité des échanges et une salle fonctionnelle pour les rassemblements divers.
Les matériaux employés seront choisis pour rester en harmonie avec le quartier et en particulier l’église Saint-Nicolas juste à côté. L’entrée se fera depuis le square devant l’église, le mur séparant le terrain devrait être en partie supprimé pour faciliter l’accès au centre paroissial.
Le centre paroissial sera bâti sur un terrain derrière le square.
La première partie des travaux est achevée en 2020 : création de bureaux et de sanitaires dans le rez-de-chaussée de l’immeuble existant. La suite du projet est soumise à des autorisations de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). Il faut en effet sonder le sous-sol du jardin avant d’y ériger la vaste salle de réunion. Finalement la paroisse ayant revu son projet et choisi d’utiliser des pilotis, les autorisations sont données à la fin de l’année 2020. Les travaux reprendront en 2021.
Paroissiens et habitants du quartier rassemblés devant l'entrée de la maison Saint-Nicolas à Meaux lors de son inauguration (mars 2022) Crédit paroisse